Cependant, ce n’est pas à cela que j’aspirais plus jeune. Alors, je suis bien conscient qu’il est naïf de s’accrocher à ses rêves d’enfant ou d’adolescent. N’empêche que je passe la plupart de mon temps à résoudre des problèmes qui ne sont même pas ceux de mes managers ou directeurs, ils sont ceux de multinationales sans visage. Alors, c’est ainsi que le monde tourne et je peux m’en accommoder, ce n’est pas eux que je blâme. Mais tout ça pourquoi au final en ce qui me concerne ? Attendre patiemment (ou désespérément, c’est selon) la fin de la journée, le week-end ou les vacances pour respirer un peu, ne plus m’inquiéter de mes responsabilités et faire ce que j’aime vraiment. Et encore, quand ces moments arrivent, la fatigue, le stress et l’énervement gâchent un peu la fête. Du coup, c’est peut-être moi qui suis à blâmer pour ne rien faire pour changer cette situation.

De plus, la description d’un autre profil m’interpelle : profil n°2 « pas à s’inquiéter ». Ici, il s’agit de la description d’une personne plus âgée que moi. Mais ça pourrait être moi… dans 20 ans. Quand les enfants seront grands, que la maison sera payée, que j’attendrai (toujours patiemment et/ou désespérément) la retraite pour enfin être tranquille. C’est affligeant ! 10 ans de salariat qui m’ont offert un certain confort de vie, certes. Mais encore 30 ans à tenir, pour finalement espérer la retraite.

Et s’il existait une autre voie ? En tout cas, un moyen de vivre, ne serait-ce qu’un peu différemment. Avoir un peu plus de temps, avoir un peu plus de jolies choses, être un peu plus serein. Je décide donc de me renseigner sur cette Nathalie Cariou. Je cherche des avis. Je suis ses vidéos. Fin de l’été, j’apprends que sa formation phare, « Richesse et Liberté » (R&L pour les intimes), ouvre ses portes pour cette année en septembre. Un choix se pose à moi : soit je tente le coup et je vois ce que ça peut m’apporter, soit je ne fais rien et je continue ma route. J’ai toujours été tenté de créer une activité en plus de mon job. Quelque chose qui me plaise et apporte éventuellement un peu d’argent. Il y a bien eu quelques projets, mais jamais rien qui ne soit allé bien loin. La clé est peut-être de se faire accompagner par quelqu’un qui a déjà parcouru ce chemin.

L’idée de m’inscrire à cette formation, « Richesse et Liberté », s’immisce dans mon esprit. Et pour être franc, la décision est déjà prise. Mais j’attends le dernier moment. Le coût n’est quand même pas négligeable. Et puis, s’il s’agissait d’une arnaque ? Après tout, je n’ai jamais suivi ce genre de formation en ligne. Mais l’argent est là, il dort quelque part sur un compte. Alors pourquoi ne pas considérer cela comme un investissement ? Je finis par en parler à ma compagne qui ne m’encourage, ni ne me décourage. Nous sommes en vacances à l’étranger. Le soleil toute la journée, les belles plages et le temps d’en profiter avec les enfants. Ce serait quand même bien d’avoir plus de moments comme ceux-là. Mais pour cela il faudrait plus d’argent… OK ! Je m’inscris ! L’excitation l’emporte sur le doute.

Après une première vidéo d’introduction, presque de bienvenue, je découvre la plateforme. C’est bien fait et il y a déjà du contenu de qualité. Je suis rassuré. La couleur est, cependant, annoncée rapidement : les modules sur les investissements et comment gagner de l’argent, c’est pas pour tout de suite ! On va d’abord travailler sur soi, sur ses croyances et sur son rapport à l’argent… Dommage : c’était pour les investissements et comment gagner de l’argent que j’étais venu ! Quoi qu’il en soit, Nathalie a l’air de savoir de quoi elle parle et je me suis engagé dans cette formation pour la suivre sérieusement, je me plonge donc complètement dans ces premiers modules pour mettre toutes les chances de mon côté.

Rapidement, je réorganise mes comptes. 15000€ d’économie que je refuse désormais de laisser dormir. La bourse me semble un bon moyen pour commencer à investir : il ne faut pas de grosses sommes pour démarrer, l’argent n’est pas bloqué et ça ne demande pas énormément de temps à s’en occuper. En plus, ma compagne travaille dans le secteur financier, elle pourra m’expliquer les points techniques. Et puis, j’ai déjà un compte titre avec un fonds en actions qui, ô surprise, m’a déjà rapporté 30% du montant investi en deux ans ! J’aurais vraiment dû m’y intéresser plus tôt. Bon, je reprends les choses en main et je m’y intéresse. Cela me constituera un capital pour ensuite investir dans l’immobilier. Je me renseigne donc sur le sujet, j’ouvre un compte dans une banque d’investissement en ligne et je m’abonne à un hebdomadaire spécialisé.

Les modules passent et ne se ressemblent pas, les vidéos aussi, les coachings de groupe et les séances téléphoniques aussi. Nous arrivons enfin au module consacré à l’immobilier. L’effet de levier du crédit me conforte dans l’idée que c’est là qu’il faut investir. Je me mets donc en quête d’un bien à acheter. Mon idée est claire : la colocation est le meilleur moyen pour moi de faire de l’immobilier : haut rendement et pas de nécessité d’y consacrer beaucoup de temps. Sauf que la réalité du terrain me rattrape vite : le marché immobilier belge n’est pas évident. Les biens sont chers (rien en dessous de 80000€), en très mauvais état et les banques demandent de gros apports pour accorder des crédits (entre 20 et 40% de la valeur du bien). Et pourtant les biens se vendent… Difficile donc d’aller négocier à la baisse. La démotivation se fait sentir. De plus en plus de questions m’assaillent et la liberté financière me semble de plus en plus n’être qu’un mirage. Je finis pourtant par trouver un bien qui me convient. Bien plus cher que mes capacités d’emprunt et d’apport. Mais je me dis que je pourrais faire une offre correspondant à mes capacités. Au pire, elle est refusée. Au mieux, je fais une bonne affaire. Sauf que, cette fois, c’est la peur qui entre en jeu et me bloque complètement à faire cette offre, que je remets toujours au lendemain. Il m’aura fallu finalement plusieurs semaines pour oser la faire. Alors, bien sûr, elle a été refusée, mais cela m’a fait comprendre l’importance des premiers modules et qu’il y avait bien un travail à faire sur soi avant d’être capable de franchir certains caps.

C’est finalement la lecture d’un livre recommandé par Nathalie qui m’aura remis sur les rails de la motivation. Etant de formation scientifique, les propos tenus dans « Le Secret » auraient eu tendance à me faire sourire. Pourtant cet ouvrage m’a fait prendre conscience que je ne voyais jamais que le verre à moitié vide et que je ne savais pas apprécier ce que j’avais déjà, mon attention étant toujours portée sur ce que je n’avais pas ou ne voulais pas. J’essaye donc dorénavant d’envisager les choses plus positivement afin d’attirer davantage de positif dans ma vie. Car je dois admettre que bien des choses (positives), qui font partie de ma vie aujourd’hui, ont bénéficié de toute mon attention à une certaine époque. Alors pourquoi ne pas tenter de reproduire ce schéma en toute conscience à présent ? Et force est de constater que certaines opportunités se sont révélées à moi depuis : certaines proposées par Nathalie elle-même, d’autres par mon entourage qui me propose une association dans la location d’entrepôts (allez comprendre pourquoi certaines choses arrivent…).

Aujourd’hui, après 10 mois, la formation touche à sa fin. J’y étais venu pour me libérer (au moins en partie) du salariat. Cela reste mon objectif à terme. J’y ai appris à être plus positif et plus serein, et donc vivre mieux, c’est déjà considérable. Je me suis mis au don et je me montre reconnaissant de ce que j’ai déjà et de ce que la vie à encore à m’offrir. Je lis énormément, autant sur les sujets financiers, que sur le développement personnel (qui l’eut cru ? Pas moi, en tout cas). J’ai renégocié le crédit de ma maison et mon contrat d’énergie. Maintenant, j’investis tous les mois en bourse ce qui m’a déjà rapporté quelques dividendes et mes placements ont globalement pris de la valeur. Cela me permet de constituer un capital croissant que je souhaite investir dans l’immobilier pour faire de la colocation. Je poursuis les visites à la recherche du bien. J’ai également lancé une activité complémentaire sur laquelle je commence à communiquer… un projet qui me tenait à cœur depuis un certain temps, mais sur lequel je procrastinais. Reste encore d’autres sujets qui ont été abordés durant la formation et dans lesquels j’aimerais m’investir plus tard : les startups, le crowdfunding et le business en ligne.

Pour conclure, ce que j’ai apprécié de la formation, c’est l’exhaustivité des moyens de gagner de l’argent qui ont été abordés : la bourse, l’immobilier, le business. Tout est abordé et toutes les solutions nous sont présentées. Il ne nous reste plus qu’à faire notre choix en fonction de notre situation et de nos envies. Au-delà de cela, la formation aborde également un travail sur soi et sur le développement personnel dont je n’aurais pas suspecté l’immense intérêt auparavant. Elle permet de mieux se comprendre, de mieux savoir ce que l’on veut et pourquoi. Elle permet également de remettre les choses sous différentes perspectives et de prendre du recul. Enfin, Nathalie se propose de continuer à nous accompagner, notamment au travers de projets où elle est directement impliquée. Que ce soit le partenariat pour la sous-location ou le programme d’affiliation à sa formation, elle nous propose des opportunités très concrètes, ce qui prouve son réel engagement envers nous.

Je comprends aujourd’hui que c’est un chemin sur lequel je me suis engagé et je l’arpente avec enthousiasme (et encore un peu d’impatience). Quant à Nathalie, elle s’est donnée pour tâche de nous montrer et de nous garder sur ce chemin. Vu la diversité de nos profils et les difficultés que chacun peut rencontrer, je l’admire pour son engagement et la félicite pour ses succès. En un mot : merci.