J’avais une assurance-vie avec beaucoup de fonds euros. Parce qu’il fallait sécuriser. On ne sait jamais ce qui peut arriver.
J’ai appris à lâcher du lest.

Quand elle a proposé un défi, je me suis dit : il faut que je suive, que je regarde ce que c’est.
À la maison, on se disait aussi : il faudrait préparer un peu notre retraite.
Mon mari voulait faire des choses et je lui disais : avant de se relancer, il faut savoir où on va.

J’ai commencé le Défi, et du Défi j’ai suivi la formation.

Ce qui m’a plu, c’est qu’on montre que l’argent, on peut le voir différemment.
Tenir ses comptes, savoir où on va, refaire le tour de ses contrats : ça, je le faisais déjà un peu.
Mais c’était surtout les croyances.
Je n’y avais jamais pensé. Jamais je n’aurais cru être limitée sur l’argent à cause de croyances.
On ne s’en rend pas compte tant qu’on n’a pas travaillé sur soi.

C’est incroyable d’avancer de ce côté-là. Il reste du chemin, on n’arrive peut-être jamais au bout, mais on avance.

Pour moi, garder l’argent, c’était normal : mettre sur un livret, faire du sécurisé.
Ceux qui mettaient en bourse, pour moi, c’étaient des joueurs.
J’ai appris que ces croyances n’avaient pas forcément de fondement dans la réalité financière d’aujourd’hui.

Mes parents, âgés, ont connu la guerre. La peur de manquer petit, c’était important. Ils me l’ont transmise.

“Il faut faire attention, il faut garder. On ne sait jamais.”
À la radio, jamais un truc qui va bien. Ça alimente cette crainte que, un jour, ça va manquer.

J’ai hésité à démarrer Richesse & Liberté, parce que c’est une somme importante.
Est-ce que je ne faisais pas une bêtise ? Est-ce que je ne mettais pas de l’argent dans le vide ?

J’ai suivi toutes les sessions, écouté les témoignages. Je voyais que ça fonctionnait pour beaucoup de gens.
La question était : est-ce que ça va marcher pour moi ?
Et surtout : est-ce que je vais m’engager à fond, aller à tous les rendez-vous, y mettre le temps ?

C’était une réflexion avec mon mari, parce que c’était une somme à sortir, il fallait être d’accord tous les deux.
Il m’a dit que c’était une bonne idée. Même s’il n’a pas tout suivi, je lui faisais des résumés.
On est partis dans l’aventure. J’y suis allée, il m’a suivie.

Et ça a été étonnant.
Les changements dans notre vie concernant l’argent, assez surprenants.

On n’en parlait pas forcément avant. Pas que ce soit tabou, mais parce qu’on n’y voyait pas l’intérêt : “ça rentre, ça sort.”
On en parlait seulement pour les gros achats : voitures, maison.

Aujourd’hui, on en parle librement, entre nous, devant les enfants, avec nos amis.
Ça a même changé la vision de mon fils.
On échange des solutions.
On a fait comprendre à certains amis que ne rien faire, c’était une erreur.
On les a incités à investir, même petit.

On est contents d’avoir été moteurs pour d’autres.
Ce n’est pas seulement ce qu’on a gagné financièrement, c’est aussi ce qu’on a fait profiter aux autres.
Et ça, c’est génial.

Financièrement, on a augmenté notre valeur. Plus de 17 % en un an, alors qu’on n’a pas commencé tout de suite. Presque en 9 mois.

On se sert en premier, ce qu’on ne faisait pas. Avant, je mettais de côté à la fin du mois, s’il restait. Pas tous les mois, pas la même somme.
Maintenant, c’est automatique. Et on se rend compte qu’on y arrive.
On n’est pas plus mal à la fin du mois qu’avant.

C’est une croyance : si on se sert en premier, il n’y aura plus rien à la fin.
En réalité, si.

On revoit nos contrats régulièrement.
On a gardé nos assurances-vie mais on a changé : moins de fonds euros, plus d’unités de compte.
Nos actifs sont plus actifs, moins passifs.

On n’est pas stressés. Au contraire, ça nous amuse.
On a appris à s’amuser avec l’argent. Pas faire n’importe quoi, mais découvrir qu’on peut gagner sans stress.

On a appris à gérer le risque.
On s’est lancés un peu dans la crypto.
Mon mari a ouvert un PEA.
On a mis nos œufs dans plusieurs petits paniers. La boule de neige grossit.

Apprendre fait qu’on a moins peur d’aller vers des choses.
On se renseigne, on ose.
Oui, on n’y connaît rien. Mais si on n’apprend pas, on n’y connaîtra jamais rien.
Alors on se lance avec de petites sommes.

On a commencé avec 200 euros, en se disant : si on perd, on ne va pas mourir.
On ne les a pas perdus, donc on continue.
C’est comme ça qu’on prend confiance, en soi et dans ses choix.

Le chemin ne s’arrête pas à la formation. On continue après.

J’ai appris que l’argent est une énergie, qui doit circuler plus librement.
J’ai appris à prendre des risques mesurés.

J’ai appris sur mon couple aussi. Ça nous a donné un but.
Après plus de 25 ans de mariage, on était dans une routine.
Là, on a un nouveau jeu, à deux. Ça nous a rapprochés.

Il y a tout un état d’esprit qui change.
Ce n’est pas que l’argent, c’est la vie entière.

C’était intense : trois rendez-vous par mois, l’atelier de Fabrice, plus la formation.
Beaucoup de temps, mais passionnant.
J’ai pris des notes pendant tous les coachings. Je vais tout reprendre, remettre au propre, pour que ça serve encore longtemps.

Notre objectif à moyen terme : avoir assez pour être tranquilles à la retraite.
Nous avons 50 ans. Dans 15 ans, il nous faudra une rente supplémentaire de 1 500 € par rapport à la retraite.
On n’a pas des objectifs fous. Peut-être que ça viendra, mais pour l’instant c’est ça.

À court terme, peut-être se lancer dans l’immobilier, mais petit.
Pour l’instant, on reste sur le crowdlending, plus facile, rapide, moins stressant.
On verra plus tard, quand la pelote sera assez grosse, pour un investissement plus important.

J’en ai déjà parlé à des amis, à des collègues. Profils différents.
Certains ont de meilleures situations financières que nous, mais pas forcément une meilleure gestion.

Ceux qui gardent l’argent comme je l’ai fait ont intérêt à se former.
Ceux qui n’ont pas forcément beaucoup d’argent mais ne savent pas gérer correctement aussi.

Ce n’est pas tout de faire ses comptes tous les mois, de vérifier que tickets et relevés correspondent. C’est ce que je faisais avant. Mais ce n’est pas ça, gérer son argent.

Il faut regarder ses contrats, les réévaluer pour ne pas payer trop.

Bref, que l’on ait de l’argent ou pas, tout le monde est concerné.
À différents niveaux, tout le monde apprend quelque chose.
Tout le monde grandit.