Quand j’étais enfant, ma famille faisait très attention à l’argent. Très économe, très peu dépensière.
Je me suis mariée à 20 ans avec un homme aussi économe que moi. Il a géré l’argent du ménage pendant 20 ans, jusqu’à notre séparation. Après, j’ai dû gérer seule.

À l’époque, je gagnais moins de 2 000 € par mois. J’avais très peur de ne pas y arriver seule.
Finalement, pendant deux ans, j’ai vécu avec mon seul salaire, et je m’en suis sortie.

Je me suis remariée avec un homme plus dépensier que moi.
Il gagne moins que moi et dépense énormément. Ça me faisait peur : j’avais l’impression qu’il vivait au-dessus de nos moyens.
Ça entrait en conflit avec ma peur de manquer.

C’est dans cet état d’esprit que j’ai fait la formation.

Je ne sais plus comment j’ai eu connaissance de la formation.
Je m’étais inscrite au Défi, mais je ne l’ai pas suivi.
J’avais fait le bilan financier, répondu à quelques questions.
J’ai pris conscience que je n’avais pas de formation financière et que j’avais un rapport compliqué à l’argent.
Le rapport de mon conjoint, complètement opposé au mien, m’inquiétait aussi.

C’était le début de notre couple : un an et demi de mariage chacun.
Je me suis dit que c’était le bon moment.

Il y avait aussi la perspective de 2025, avec la fermeture des livrets d’épargne populaire.
On allait récupérer une petite somme, et je savais qu’il faudrait en faire quelque chose.

Je me suis dit : je m’offre cette formation, je nous l’offre, pour que l’argent ne devienne pas un sujet de discorde.

Mon mari est du style à me laisser faire.
Quand j’ai commencé la formation, je regardais les cours sur mon ordinateur, lui jouait à côté aux jeux vidéo, mais il écoutait et réagissait.
Mine de rien, ça a eu un effet sur lui aussi.

La formation a apaisé les choses dans notre couple.
Ça sera certainement un facteur de survie pour nous.

Ce sentiment de m’appauvrir, de ne pas avoir le même rapport que mon conjoint, l’envie d’être plus sereine : c’était ça mon point de départ.

Je me suis dit : on a un peu de sous de côté, comment faire pour que ça rapporte et qu’on ne perde pas ?

Ce qui m’a rassurée aussi, c’est que Nathalie est psychologue de formation.
Et le fait que la formation soit accessible à vie.

Les modules qui m’ont le plus fait avancer : le rapport à l’abondance, à la notion de richesse.
J’ai aimé que ce ne soit pas centré uniquement sur l’argent, mais sur tous les aspects de la vie.

Je me rappelle de l’image de la récolte : le fruit de notre travail, qu’est-ce qu’on en fait après ?
Au début, je culpabilisais en rentrant du travail, assise sur mon canapé : “je laisse mes pommes pourrir”.
Ça m’a parlé, parce que je ressentais ça.

Mon mari, lui, mangeait les pommes. Moi, je les stockais.
Ça illustrait bien nos extrêmes.

Aujourd’hui, ce qui me sert le plus, c’est le suivi des dépenses.
Avant, on notait juste nos dépenses et on surveillait le solde du compte qui descendait.
Maintenant, j’utilise un tableau. J’ai adapté l’outil à ma situation.

Mon souci, c’était que plus j’amassais, plus mon mari dépensait.
Je dirais qu’il n’y a pas eu un déclic.
Lui, il aime profiter de la vie, il n’était pas inquiet.
Il disait : “le jour où on ne pourra plus dépenser, on arrêtera.”
Moi, je disais : “le jour où on ne pourra plus dépenser, ce n’est pas sûr qu’on gagnera encore assez.”

En m’intéressant à mes comptes, en fixant un budget pour chaque poste avec un compte associé, ça m’a rassurée.
Par exemple, je mets 900 € par mois pour l’alimentation et l’essence.
Je sais que c’est la moyenne de l’an dernier, donc je sais que ça suffit.

Sur le compte courant, je mets de quoi payer factures et prélèvements.
Du coup, je suis moins inquiète, puisque je sais que c’est provisionné.

Et j’ai un autre compte “plaisir”.
Ce qui reste après les économies, les charges fixes et le quotidien, sert à se faire plaisir.

Aujourd’hui, j’ai appris à faire des économies.
Tous les mois, on met 10 % de nos salaires nets sur un compte d’épargne.
On provisionne aussi : pour la taxe foncière, les impôts, les cadeaux de Noël.
Si on a une bonne surprise sur les impôts, on utilise la différence pour autre chose.

Avant, j’amassais pour amasser.
Aujourd’hui, je sais pourquoi on économise.
Par exemple, on a acheté une maison : une partie des économies sert aux travaux.
Une autre sert à l’entretien des voitures.
Le reste est pour le plaisir.

La formation m’a appris à dire : “on met de côté, mais on sait pourquoi. Et on se fait plaisir.”

Mon mari accepte plus facilement de respecter le budget, parce qu’il sait à quoi sert l’argent.
Et moi, j’ai appris à profiter des sous.

Il m’a dit que l’inestimable dans cette formation, c’est la sérénité.
Avant, il me sentait tendue, et ça l’inquiétait.
Aujourd’hui, il se fait plaisir sans culpabiliser.
Et moi, je ne le culpabilise plus.

Il commence même à avoir plaisir à épargner, alors qu’avant il n’avait plaisir qu’à dépenser.
Moi, je suis rassurée parce que je vois qu’on épargne bien.
Et je suis contente qu’il se fasse plaisir sans que ça pose problème.

On a investi dans les cryptos.

J’ai appris récemment que le manque de formation financière fait perdre à chaque Français 2 700 à 2 900 € par an.
Ça validait mon impression de m’appauvrir.

À qui je recommanderais cette formation ?
À tout le monde. Ça devrait être enseigné à l’école.

J’ai réalisé que certains n’avaient même pas de compte crocodile.
J’ai pris conscience que je n’étais pas pauvre, et qu’il y a des gens plus pauvres que moi.
On a des amis qui gagnent moins mais vivent comme des riches, généreux.
Alors que moi, je gagnais plus et je vivais comme une pauvre.

Je conseillerais la formation à tout le monde, parce qu’elle apprend à vivre selon ses moyens.
Elle fait prendre conscience de plein de choses, au-delà du compte en banque : de la valeur humaine, de la richesse humaine.

C’est une formation qui nous a mis en route.
Mon mari évolue aussi professionnellement.
Moi, je pensais que je devais rapporter plus, donc j’ai créé une entreprise.
Finalement, ça fleurit ailleurs.

Il faut laisser du temps au temps.
On peut avoir l’impression que ça n’avance pas au début.
Mais à la fin, on se rend compte que c’est une rampe de lancement.

La formation plante des graines.
Ces graines se ressèment et continuent de pousser sur plusieurs années.
C’est un vrai investissement, parce que ça change et ça lance sur le long terme.