Delphine L.
Alors, je m’appelle Delphine, j’ai 50 ans, j’ai deux adolescents, je suis en couple et je travaille encore pour l’Éducation nationale quelques mois parce que j’ai demandé ma rupture conventionnelle pour lancer mon entreprise.
Je suis actuellement conseillère pédagogique pour les enseignants du premier degré.
Mon rapport à l’argent, c’était un rapport dans lequel j’accumulais tout le temps, pour mettre de côté au cas où il m’arrive quelque chose de fâcheux, au cas où il y a une grosse dépense à effectuer. Mais toujours avec cette peur de l’imprévu financier.
Pour autant, je ne faisais pas forcément mes comptes. Étant dans la fonction publique, j’avais cette sécurité financière. Au fil des années, je gagnais de plus en plus d’argent, donc je ne faisais jamais mes comptes, clairement.
Je ne dépensais pas n’importe comment, même si je m’autorisais des petits plaisirs, mais pas très conséquents.
C’était essentiellement des placements et aucun investissement.
À chaque fois que j’avais une grosse dépense à faire, par exemple l’achat d’une voiture, je voulais toujours un prix raisonnable. Mais le prix raisonnable n’avait pas trop de sens. C’était plutôt l’idée de ce qui allait me rester sur mon compte après. Il fallait qu’il me reste beaucoup pour ne pas avoir cette impression de manquer et garder une sécurité financière avec des liquidités immédiatement disponibles.
Lire la suite
Dès lors que j’ai eu l’idée de me reconvertir et de créer mon entreprise, c’est devenu panique à bord. Je me suis rendu compte que je ne connaissais rien à l’argent, que je gérais comme on m’avait appris. Ça se passait bien jusqu’à présent, mais je savais qu’il fallait switcher dans la façon de gérer et de compter.
C’est pour ça que je me suis inscrite au Défi, dans cette perspective de quitter mon travail pour créer une entreprise.
Ce qui m’a décidée à rejoindre la formation, c’est l’envie d’aller plus loin après le Défi. Pour concrétiser cette idée de reconversion, qui à l’époque était floue mais grandissait. Mais la peur financière grandissait aussi avec ce projet.
La formation est devenue une évidence quand je me suis rendu compte à quel point je ne connaissais pas l’argent, que je ne gérais rien, que je ne comptais rien. Et si ça avait marché jusqu’à présent, je savais qu’avec l’idée de préparer une retraite confortable, il fallait m’y coller pour de bon. Le Défi m’avait mis en appétit et impulsé l’envie d’aller plus loin dans le passage à l’action.
J’ai mis beaucoup de temps à m’y mettre. J’ai fait un burn-out aussi.
Je me suis inscrite en janvier et en avril, j’ai fait un burn-out, donc j’ai tout laissé à l’abandon.
Je m’y suis remise vers avril-mai, mais sans trop passer à l’action, car je savais que je devais travailler mes croyances. J’ai vraiment commencé par ce module-là.
J’avance à mon rythme. Le fait que cette formation soit sur un temps long est confortable.
Quand je suis entrée dans Richesse & Liberté, j’avais ce matelas financier très conséquent. J’ai gardé l’idée mais avec des sommes moindres. L’idée, c’est de se poser et de savoir de combien j’ai besoin pour vivre dans mon confort actuel.
Finalement, on est très surpris quand on fait ce calcul. Par rapport à ce qu’on gagne, on a besoin de beaucoup moins.
Donc, le matelas a redescendu aussi en somme. Moi, je me projette aujourd’hui dans une entreprise. Je me dis : il faut que je gagne ça pour garder mon rythme de vie actuel. Je préfère garder un matelas pour tenir six mois à un an, et ça suffit largement. Le reste, je peux en faire autre chose.
Ça m’a décoincée par rapport à cette idée qu’il fallait de grosses sommes pour avoir un matelas confortable.
Ce que j’ai appris dans cette formation, c’est cette notion de suffisance.
Moi, ça m’a beaucoup parlé parce que je suis quelqu’un qui est souvent dans le trop. Mais ce trop est lié à des représentations du passé : des réserves financières, des besoins financiers qui ne sont pas finalement ceux qui nous suffisent pour notre projet.
Dans la formation, ce qui est intéressant, c’est toute cette vision : de quelle façon j’ai envie de vivre ? Et après, le comment vient secondairement.
Mon rapport à l’argent est devenu beaucoup plus serein. J’ai vraiment apaisé ma tirelire.
Dans l’Éducation nationale, je n’avais pas un top salaire, mais je ne comptais pas mes heures. J’ai été jusqu’à l’épuisement professionnel parce que je suis consciencieuse, j’aime faire de la qualité, accompagner l’humain.
C’était un plaisir, une passion. Mais j’y mettais beaucoup d’énergie, parfois au détriment de ma famille, pour un salaire pas exceptionnel.
J’ai dû déconstruire cette idée qu’il fallait travailler dur pour avoir de l’argent.
Et cette croyance que ce n’est pas facile de gagner de l’argent.
Je m’aperçois aujourd’hui qu’on peut en faire de plein de façons différentes et que c’est facile.
Il faut commencer petit. C’est la leçon que je retiens : commencer petit et ne pas vouloir tout de suite des choses extraordinaires.
Je suis en train de créer mon entreprise progressivement pour pouvoir la lancer au mois de septembre. Ça va changer beaucoup de choses.
Déjà, ça va être moi le pilote dans l’avion. C’est important : je vais avoir la liberté de travailler comme je veux, au rythme que je veux, avec qui je veux.
Je vais aussi gérer mes tarifs comme je veux. Je vais être très flexible. C’est ce qui me convient.
La formation, je la recommanderais à des gens en galère financière.
Ce n’est pas mon cas, mais dans la formation et les échanges, on se rend compte qu’on peut remonter la pente très vite avec les conseils de Nathalie. C’est concret, tout de suite.
Je la conseillerais aussi à ceux qui ont de l’argent et qui s’en remettent à leurs banquiers, sans trop savoir ce qu’ils font. Les banquiers ont toujours un jargon pas possible, on ne comprend rien.
Moi, j’ai fait des études scientifiques et je suis entrée dans l’enseignement. Je n’ai rien appris sur l’argent, à part par mes parents.
Donc, les gens qui veulent comprendre ce qu’ils font à la banque, je leur conseille cette formation. Tout est explicité. Nathalie vulgarise beaucoup. C’est accessible à tout le monde.
Je la recommande aussi pour des gens qui ont des placements et qui ne savent plus trop où investir.
Et pour ceux qui, comme moi, ont peur de prendre trop de risques parce qu’ils ne connaissent pas assez.
Dans la formation, on nous forme, et après, on fait nos choix seuls. On ne sent pas de forcing pour quoi que ce soit.
Une des premières actions que j’ai faites, c’est d’instaurer l’argent de poche à mes enfants avec les conseils. J’ai trouvé ça génial. Je leur ai dit : au moins, vous n’aurez pas à vous débattre avec certaines croyances si vous avez déjà une relation saine à l’argent.
C’était ma première action pour eux : gérer cet argent comme suggéré dans la formation.
Je leur apprends à donner, à économiser, à se faire plaisir. C’est une façon de voir l’argent. Ils auront peut-être moins de difficultés que moi à lâcher certaines croyances.
En vidéo
Ils l’ont vécu aussi :
Ce que nos membres disent de leur expérience Richesse & Liberté
Nos réponses à vos interrogations les plus fréquentes
Vous avez une question ? Nous avons une équipe à votre service
Inscrivez-vous sur la liste d’attente pour la prochaine ouverture